Pour mon dernier voyage, avec le colloc Alex, nous sommes partis pour l'Himalaya dans l'état du Sikkim, entre le Népal, le Tibet et le Bhoutan. Cet état montagneux aux paysages fabuleux par temps dégagé, est un haut lieu du bouddhisme. Le séjour requiert l'obtention d'un permis, certes gratuit, mais qui limite le tourisme de masse dans cette région encore préservée. Après 36h de train et quelques heures de bus nous arrivons à destination.
Pour nos 5 jours sur place, nous décidons de faire un treck de 3 jours qui passe par plusieurs monastères bouddhistes faisant partis des plus vieux au monde. Après une blessure musculaire ou nerveuse ou tendinite, je ne sais pas trop, durant le premier jour, j'ai trainé la patte le deuxième jour et j'ai dû abondonné pour le dernier jour. Alex par les chemins et moi en jeep.
Pour nos 5 jours sur place, nous décidons de faire un treck de 3 jours qui passe par plusieurs monastères bouddhistes faisant partis des plus vieux au monde. Après une blessure musculaire ou nerveuse ou tendinite, je ne sais pas trop, durant le premier jour, j'ai trainé la patte le deuxième jour et j'ai dû abondonné pour le dernier jour. Alex par les chemins et moi en jeep.
Monastères, stupas et drapeaux de prières au bord d'un lac sacré et sur le chemin menant à un monastère.
L'électricité faisant souvent défaut dans cette région reculée, nous avons dû prendre le rythme du soleil, avec diners à la bougie. Le temps non plus n'était pas franchement au rendez-vous. On a eu droit à la pluie chaque jour en fin de promenade, et le reste du temps c'était nuageux, donc impossible de contempler les magnifiques sommets enneigés, à part au petit matin et encore. Le séjour n'en fut pas pour autant gâché, le Sikkim restant une région magnifique et paisible, loin des circuits touristiques habituels.
Vue sur le Kanchenjunga, le troisième sommet du monde, culminant à 8 586m
La suite du voyage se déroule à Darjeeling connue mondialement pour son thé, ville d'altitude, 2000m, très prisée des britanniques lors de la colonisation et de la bourgeoisie indienne aujourd'hui. On se contenta de passer un séjour tranquille dans la ville entourée de champs de thé, et de visiter quelques temples bouddhistes. Plus que 36h de train pour retrouver Delhi.
La cueillette du thé dans les champs entourant la ville
Ainsi se termine mon dernier voyage au pays de Gandhi. Depuis, mes derniers exams ont eu lieu (réussis à priori), et le temps des « au revoir » est arrivé. Pas facile de se séparer des compagnons de voyage avec qui j'ai vécu tant de bons moments en Inde, de quitter les amis indiens pour qui je serais toujours le bienvenu chez eux, que je ne suis pas prêt d'oublier. Je suis de retour à Nantes depuis le vendredi 15 mai. L'aventure indienne est définitivement derrière et il est temps pour moi de retourner à la réalité. Pas évident de retrouver cet univers asceptisé. Tout est calme, pas de circulation, ni de klaxons. Les rickshaws me manquent, obligé de prendre le bus où je ne suis même pas serré. Les rues sont propres, ni d'ordures ni de mendiants (ou presque), attention je ne fais pas d'amalgame, mais des fois on pourrait croire qu'ils sont considérés de la sorte. Je suis redevenu un blanc parmis les blancs, un anonyme dans la foule, enfin « foule » pas vraiment, c'est plutôt désert comparé à Delhi. Sans oublier mon pouvoir d'achat qui n'a pas apprécié le décalage horaire. Pas la peine de préciser que je ne suis pas prêt d'oublier cette année formidable, que j'ai essayé de partager avec vous autant que possible. Merci de m'avoir suivi dans mes péripéties indiennes.