Encore en vadrouille vous allez me dire. J’en profite, c’est le dernier week-end avant les premiers exams (et oui ! Je bosse aussi). Comme vous l’aurez compris dans le titre, ce week-end nous sommes allez à Haridwar. C’est vrai que je ne me casse pas trop la tête pour les titres. Par « nous » j’entends 4 français, les même qu’à Rishikesh et Mussorie, là où j’étais il y a trois semaines (faut suivre un peu, j’en vois qui ne suivent pas, attention j’en prends notes). Donc pour les plus attentifs (euh… y en a ?), il y a trois semaines une famille indienne nous a invité à passer le week-end chez elle. Pour être plus précis, ce sont un indien d’une trentaine d’année, ingénieur ou quelque chose dans le style, et une jolie demoiselle de 18 ans. Ils habitent dans le même appartement avec la famille de la fille.
Arrivée vers 12h le samedi, on passe d’abords la journée à visiter Haridwar. Petite ville sur les bords du Gange ; presque un village (environ 220 000 habitants, ridicule !). Qui dit Gange, dit ville sacrée et baignade dans le fleuve. En prenant un bain dans le Gange, on se purifie de tous ses pêchers et on repart de zéro. Plutôt pratique. Je repasserais pour un shake-up complet avant de partir pour la France.
Arrivée du Tour de France ? Plus précisément, tous les soirs, des centaines, voire des milliers (on ne sait plus trop avec les indiens) de fidèles se réunissent et jettent des feuilles de bananiers, remplies de fleurs avec une bougie, dans le fleuve en guise d’offrande.
Et la famille indienne dans tout ça ? Pour commencer, on a passé le samedi soir avec l’ingénieur. Il a tenu à nous faire plaisir et à tout payer. Pour cela, on a fait plusieurs kilomètres pour sortir de la ville pour pouvoir manger de la viande et boire de l’alcool. Car en répondant « oui, pourquoi pas » à la question, « vous voulez boire de l’alcool ? Manger de la viande ?», on ne se doutait pas qu’il fallait sortir de la ville où viandes et alcools sont interdits. Après une excellente soirée, nous avons passé la nuit chez lui.
Le lendemain, petit déjeuner indien servit au lit par la jolie demoiselle (voir plus haut). En attendant le retour de notre ami Karajmit (l’ingénieur, pour ceux qui n’ont pas vu la transition), nous passons la matinée à discuter avec l’indienne et un ami à elle. Justement, parlons un peu d’elle, Shelly. Pas très indien comme prénom mais c’est comme ça qu’elle veut qu’on l’appelle. Ce n’est pas pour me vanter, mais j’ai eu droit à une avalanche de flatteries (« you are cute, sweet », et j’en passe), plus ou moins originales parfois : « je n’aime pas trop ton prénom, je vais t’appeler Leonardo DiCaprio parce que tu lui ressembles » (non franchement je suis mieux que lui ?). Et tout ça sans rien faire. Mon charme a agit pour moi (c’est mon blog, je me lance des fleurs si je veux). Par contre, là où j’ai échoué, c’est au moment de passer au repas qu’elle avait préparé en me répétant « j’espère que tu vas aimer », et que j’ai dû refuser à contre cœur pour cause de problèmes, euh, comment dire, gastriques (ce sont des choses qui arrivent en Inde). Je l’ai vexée, sans aucun doute. J’ai quand même eu droit à « I will miss you » avant de prendre le train le soir. C’était un peu déroutant mais cela fait toujours plaisir.
Le retour sur Delhi se fait de nuit, par train cette fois-ci. Ce n’est pas le grand luxe mais on y dort bien. Par contre faire 230km en 9h ça tiens du miracle. A chaque fois que j’ouvrais l’œil, le train était en gare. Je n’ai pas cherché à comprendre, c’est l’Inde, on se laisse porter.
Le lendemain, petit déjeuner indien servit au lit par la jolie demoiselle (voir plus haut). En attendant le retour de notre ami Karajmit (l’ingénieur, pour ceux qui n’ont pas vu la transition), nous passons la matinée à discuter avec l’indienne et un ami à elle. Justement, parlons un peu d’elle, Shelly. Pas très indien comme prénom mais c’est comme ça qu’elle veut qu’on l’appelle. Ce n’est pas pour me vanter, mais j’ai eu droit à une avalanche de flatteries (« you are cute, sweet », et j’en passe), plus ou moins originales parfois : « je n’aime pas trop ton prénom, je vais t’appeler Leonardo DiCaprio parce que tu lui ressembles » (non franchement je suis mieux que lui ?). Et tout ça sans rien faire. Mon charme a agit pour moi (c’est mon blog, je me lance des fleurs si je veux). Par contre, là où j’ai échoué, c’est au moment de passer au repas qu’elle avait préparé en me répétant « j’espère que tu vas aimer », et que j’ai dû refuser à contre cœur pour cause de problèmes, euh, comment dire, gastriques (ce sont des choses qui arrivent en Inde). Je l’ai vexée, sans aucun doute. J’ai quand même eu droit à « I will miss you » avant de prendre le train le soir. C’était un peu déroutant mais cela fait toujours plaisir.
Le retour sur Delhi se fait de nuit, par train cette fois-ci. Ce n’est pas le grand luxe mais on y dort bien. Par contre faire 230km en 9h ça tiens du miracle. A chaque fois que j’ouvrais l’œil, le train était en gare. Je n’ai pas cherché à comprendre, c’est l’Inde, on se laisse porter.