vendredi 8 août 2008

In live from Gandhi’s country

Il y a de cela bientôt trois semaines, je pris l’avion pour Delhi afin d’y découvrir l’Inde et ses habitants (les indiens sans plumes, et non pas les hindous comme je l’ai souvent entendu) et d’améliorer mon anglais qui est loin d’être parfait (ah bon ?). J’ai donc débarqué dans ce pays chaud et humide, où les moustiques « ils te piquent pas là-bas, ils t'empalent ! », où quand il pleut tu n’as plus qu’à essorer tes fringues, où les gens parlent principalement hindi, et quand ils parlent en anglais c’est encore de l’hindi pour moi. Mais quelle idée loufoque vous allez me dire, pourquoi partir si loin, dans un pays où l’on rencontre la misère à chaque coin de rue, où les vaches ont envahi les rues mais évitent mon assiette, alors qu’on est si bien en France avec « notre pinard et notre camembert » ?


Je suis parti en échange d’un an à l’IIT Delhi afin d’y réaliser mon avant dernière année d’école d’ingénieur en logistique. Mon école (Ecole des Mines de Nantes pour ceux qui ne sauraient pas, ou qui auraient oublié, ou qui n’écoutent jamais quand je parle) nous propose de partir un an à l’étranger. J’avais envie de dépaysement (je crois que je suis servi) et l’Inde me paraissait un superbe pays, anglophone en plus (enfin presque…). J’ai choisi l’Inde plus pour la différence culturelle, la beauté du pays, que pour la qualité de l’université. Par chance, l’IIT Delhi est l’une des universités les plus reconnues au monde, petit bonus non négligeable. Quoiqu’il en soit l’expérience d’une année en Inde ne peut être qu’enrichissante et inoubliable.

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