mardi 25 novembre 2008

Semester break (2) : les temples érotiques de Khajurâho

Khajurâho est un site archéologique regroupant de nombreux temples construits entre le IXe et le XIIe siècle. Alors abandonnés et cachés par la jungle, ils sont redécouverts au cours du XIXe siècle par les Anglais. Les temples sont célèbres par leur beauté, leur incroyable conservation, et aussi par la présence de représentations érotiques inexpliquées. Bien qu’étant connus pour ces représentions du Kâma-Sûtra, celles-ci sont peu nombreuses. Le village de Khajurâho c’est développé autour des temples et vivant exclusivement du tourisme.



Nous arrivons donc en fin de matinée du jeudi. Afin de circuler facilement d’un site à l’autre nous louons des vélos pour le temps de notre séjour sur place. L’après-midi est réservée à la visite des différents temples. Bon, faut aimer les vieilles pierres pour vraiment apprécier la beauté des temples, ce qui n’est pas vraiment mon cas. Mais étant en Inde pour une année, je ne pouvais pas passer à côté sans y jeter un coup d’œil. Cela ressemble un peu au palais du roi Louis le singe dans le Livre de la Jungle, mais sans Baloo c’est moins drôle.

Quelques vues des temples







Pour le plaisir des yeux, quelques zooms sur des positions du Kâma-Sûtra





Le lendemain, nous décidons de nous écarter du « village vacance » pour rejoindre un site naturel à une vingtaine de kilomètres, le tout en vélo. Le parcours se fait en pleine campagne, rythmé par des « Namastés » (bonjour en hindi) de la part des habitants. Le site est magnifique, bien que le prix de l’entrée soit calqué sur les prix à touristes de Khajurâho. C’est une sorte de grand canyon à l’indienne, du moins hors moussons (tout est rempli lors de la saison des moussons). Journée très agréable, loin des touristes de Khajurâho, en vélo dans la campagne.





Le jour suivant nous prenons la route pour Orcha, plus au nord, pour notre dernière escale des vacances. A Khajurâho, on quitte l’Inde une fois dans le village, où la majorité des personnes sont blanches, où toute la vie est tournée sur le tourisme et les temples, et les prix s’en ressentent (bon, ça reste correcte par rapport aux prix français). Ce n’est vraiment pas ce que je retiendrai de l’Inde. Khajurâho est très célèbre, peut-être trop, donc il fallait y passer au moins pour voir. Ça y est, j’ai vu !

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